Régime Anti-Inflammatoire Seignalet
Le régime de Seignalet, appelé également régime hypotoxique ou ancestral ou encore paléo, a été élaboré en 1985 par le docteur Jean Seignalet, aujourd’hui disparu.
Il exclut une grande partie des céréales modernes (dont celles qui contiennent du gluten), les produits laitiers d’origine animale et les cuissons à hautes températures.
Le régime de Seignalet repose sur des observations cliniques, aujourd’hui en grande partie scientifiquement vérifiées.
Ce régime s’adresse en priorité aux personnes souffrant de maladies inflammatoires chroniques. En effet, Jean Seignalet a cherché à élaborer un mode alimentaire qui soulagerait des personnes souffrant de pathologies lourdes.
Il a classé ces maladies en trois catégories en fonction de leur mécanisme d’apparition :
Les maladies auto-immunes telles que la polyarthrite rhumatoïde, la sclérose en plaques, les rhumatismes, la spondylarthrite ankylosante, etc.
Les pathologies « d’élimination », traductions souvent dermatologiques ou ORL de l’expulsion par le corps déchets ayant passé la barrière intestinale (grosses molécules bactériennes ou aliments insuffisamment digérés) -> asthme, eczéma et psoriasis, maladie de Crohn, bronchite et sinusite chroniques…
Les maladies « d’encrassage » liées à l’accumulation progressive des déchets non rejetés par l’organisme -> migraines à répétition, fibromyalgie, diabète de type 2, dépression, maladie de Parkinson…
Le régime Seignalet, lecture de naturopathe !
L’homme à son origine a été nomade, il chassait et cueillait sa nourriture. Ce qui signifie qu’il se nourrissait de viande, d’œufs, de poisson, de miel, de céréales, de légumes et fruits sauvages. Il ne consommait que peu d’aliments cuits.
Ainsi, les protéines dominaient les repas étaient majoritairement animales. Près de la moitié des lipides étaient d’origine animale. Le sucre utilisé ne contenait quasiment pas de saccharose et de lactose.
En résumé, il consommait trois fois plus de protéines que notre consommation actuelle avec une proportion plus forte issue du règne animal. Il consommait que peu de graisses saturées et avait un meilleur rapport en omégas 3-6-9. La quantité de glucides est restée stable mais d’une qualité radicalement différente : il n’y avait pas de sucres industriels transformés !
Il n’avait que l’eau pour boisson et aucun additif.
Règle N°1 Suppression totale des céréales mutées
Toutes les céréales mutées : le maïs, le blé, le seigle, l’orge, l’avoine, le millet, le kamu, l’épautre, petit épautre et tous leurs dérivés comme le son, les farines, les pains (même bio et complet), les semoules, pâtes, pizza, pancakes, muesli-corn flakes, bières, pizza, biscottes, les viennoiseries et tous les produits industriels qui en contiennent.
Par contre,la consommation des céréales non mutées (riz, sarrasin, sésame) est autorisée.
Règle N°2 Suppression totale des laits animaux
Tous les laits ! de la vache à la chèvre en passant par la brebis ainsi que tous les dérivés associés comme le beurre, la crème, les glaces, yaourts, fromage.
Règle N° 3 Consommation d’aliments crus et cuisson douce
Manger en abondance les fruits et légumes crus et frais d’agriculture biologique pour conserver tous les minéraux et vitamines. À assaisonner avec une huile crue, vierge et bio pour apporter de bons acides gras essentiels (chanvre, lin, sésame, cameline, noix et olive). Les huiles raffinées sont à exclure ainsi que la margarine, car elles contiennent des huiles hydrogénées.
Consommer également des oléagineux comme l’amande blanche, la noisette et les noix du Brésil. Évitez les amandes complètes trop riches en acide phytique et facteurs anti nutritionnels empêchant la bonne absorption des nutriments.
Limitez autant que possible la cuisson des protéines et les aliments riches en acides gras qui sont les plus fragiles et qui sont sensibles à la chaleur comme les jaunes d’œufs, les viandes, les oléagineux, les huiles.
Évitez tout sucre blanc, particulièrement cuit comme les confitures, les sucreries, bonbons.
La vapeur, le bain-marie , la cuisson à l’étouffée sont les cuissons les plus douces. Elles doivent être inférieures à 110°.
Pensez aux condiments, herbes aromatiques et épices : sel complet, poivre, moutarde, vinaigre, citron, câpres, cornichons, olives, oignons, ail, curry, curcuma, etc. Le sucre complet, les miels et pollens : car ce sont des produits naturels.
Règle N°4 : Une activité physique régulière
L’activité physique, sans forcément viser la performance, vous apporte de nombreux bienfaits immédiats et à long terme et reste une condition de réussite au régime Seignalet.
Pour son plaisir et son bien-être, pour évacuer le stress, la longévité, la souplesse, l’amélioration des fonctions cognitives, les fonctions d’élimination, la confiance en soi, au moins 3 fois par semaine, 30 à 45 minutes d’une activité douce.
Règle N°5 : Chasse au stress !
Le stress, le Docteur Seignalet considère qu’il est l’un des deux facteurs principaux du déclenchement de nombreuses maladies (le second facteur étant la porosité de l’intestin grêle). Le stress a un pouvoir de nuisance extrême.
Pensez à la sophrologie,
Grâce à la sophrologie vous allez apprendre à évacuer vos angoisses, à chasser vos pensées négatives, vos tensions.
Vous prendrez du recul et lâcherez prise par rapport aux situations qui vous stressent.
La sophrologie est une technique naturelle qui peut vous aider à apprendre à mieux gérer votre stress. Son action se situe au niveau de trois systèmes organiques impliqués dans la gestion du stress.
Régime Anti-Inflammatoire Seignalet
En conclusion, ce régime a déjà fait ses preuves et il est très régulièrement utilisé pour les maladies contemporaines qui peinent à trouver un support efficace. Il peut s’adapter aux situations et nécessite souvent un accompagnement pour la mise en place.
Sources
« L’alimentation ou la troisième médecine » Jean Seignalet
« Réduire au silance 100 maladies avec le régime Seignalet » Jean-Marie Magnien
« Guide pour lire, comprendre et pratiquer l’alimentation ou la troisième médecine » Dr Dominique et Anne Seignalet